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Sur tous les continents, il existe des fleuves mythiques, de véritables appels à prendre le large. Ils sont la source des plus grandes civilisations, le refuge de peuples oubliés, un poumon économique et culturel, et de merveilleux éco-systèmes.
Dans cet épisode, François Pêcheux part à la découverte de la Tamise, dans le sud de l’Angleterre. D'une longueur totale de 346 km, c’est le plus long fleuve dont le cours se trouve entièrement en Angleterre, et le second le plus long du Royaume-Uni.
François commence à la source, près du Pays de Galles, dans la campagne des Cotswolds. La Tamise n’est alors qu’un petit ruisseau sorti de terre. Il faudra quelques kilomètres à François pour trouver un premier bateau. La navigation commence finalement avec Nick, sur sa petite péniche.
Les paysages sont verdoyants et grandioses, et François arrive aux abords de la grande ville d’Oxford. C’est au milieu des avirons que François arrive au centre-ville. Oxford compte plus de 30 universités, et c’est un véritable musée à ciel ouvert. François rencontre Émilie, étudiante à l’Université Sir Edmund Hall et barreuse pour l’équipe d’aviron de l’Université.
François termine sa visite de la campagne anglaise par une « tonte de moutons ». Il prend ensuite un bateau-taxi pour arriver à Windsor, ville royale. Il y rencontre Chris, le crieur public de Windsor, qui l’initie à cette mission bien bruyante.
L’arrivée sur Londres est majestueuse, et c’est à bord d’une magnifique péniche que François traverse Londres et ses monuments mythiques, sous un beau soleil. Au petit matin, à marée basse, c’est un voyage dans le temps que François effectue sur les berges de la Tamise avec Anna, une « mudlarker », littéralement « fouilleuse de boue », qui l’initie à la recherche de trésors enfouis dans le sable…
François s’approche du but, car la mer est vraiment tout proche à la sortie de Londres… Il navigue sur cette dernière portion de Tamise avec Clémence, avant d’atteindre la mer du Nord.
Baroudeur curieux, il embarque sur tout ce qui flotte, prêt à faire escale à tout moment. Et il n’a qu’une seule certitude : au bout c’est la mer…

Découvrir une ville ou une région, parcourir un pays sauvage, faire une escapade en sortant des sentiers battus, « Échappées belles » offre une grande bouffée d'oxygène au voyageur qui sommeille en chacun de nous. Avec Sophie Jovillard, Jérôme Pitorin, Raphaël de Casabianca, Tiga (en alternance).

Les grandes expéditions naturalistes des siècles passés fascinent et font rêver. Le Commandant Charcot, le Capitaine Baudin ou encore Dumont d'Urville ont parcouru le monde avec, à leur bord, des scientifiques explorant, découvrant et décrivant le vivant. Pourtant aujourd'hui le temps des grandes expéditions naturalistes semble révolu. Et pour cause, la plupart des grandes espèces charismatiques ou emblématiques ont été découvertes.

Est-ce que cela signifie pour autant que nous connaissons bien le monde vivant ? Combien d'espèces reste-t-il à découvrir ? Quelles sont-elles ? Où se trouvent-elles ?
En compagnie du professeur du Muséum Philippe Bouchet et à travers le programme d'expédition « La Planète Revisitée », Aimée Bouchet part en Nouvelle-Calédonie pour comprendre un monde invisible et encore mystérieux, celui des espèces à découvrir, notamment des mollusques. 

L'émerveillement est le premier pas vers le respect. Partons avec Nicolas Hulot à la découverte des beautés de notre planète.

Dans le nord du Parc national de Kibale en Ouganda, Sabrina Krief, primatologue au Muséum national d'Histoire naturelle, suit depuis près de 20 ans les grands chimpanzés de la région de Sébitoli. Sur le site de Sebitoli, il y aurait environ une centaine de chimpanzés vivant sur 25km2, soit 4 chimpanzés par km2, une des plus fortes densités de population au monde.

Cet épisode nous emmène dans les confins de la forêt équatoriale, à la rencontre des grands singes pour comprendre ce qu'est vraiment l'intelligence.

À travers l'exemple des chimpanzés, nous comprenons que l'intelligence est une notion encore difficilement définie et qui a longtemps permis de justifier l'exploitation et la domination des écosystèmes et de la biodiversité qui s'y trouve, par l'Hommes. Pourtant, si on se penche de plus près sur ce qui définit l'intelligence, on se rend compte que beaucoup d'espèces, dont les chimpanzés, répondent aux éléments de cette définition. Plus encore, il semblerait que ceux-ci aient beaucoup à nous apprendre notamment en médecine...

Une île est un lieu idéal pour comprendre l'impact qu'a eu la colonisation de l'Homme sur un territoire. En raison de son ancienneté, son isolement maritime et sa situation géographique, Chypre se présente comme un lieu privilégié d’étude de l’émergence de l’une des plus anciennes transitions néolithiques au monde, celle qui a emergée il y a 11 500 ans en Anatolie du Sud-Est et du Levant.

Depuis plusieurs années, Jean-Denis Vigne, directeur de recherche CNRS au Muséum national d'Histoire naturelle y mène des chantiers de fouilles archéologiques afin de décrire et de comprendre les interactions entre la biodiversité insulaire de Chypre et les premières sociétés humaines sédentaires. 
Comment ces sociétés humaines ont-elles impacté la biodiversité insulaire ? 

Ce sont de véritables forces de la nature. Avec des vents pouvant atteindre les 500 KM /H, les tornades peuvent tout détruire sur leur passage. Elles tuent en moyenne 70 personnes et font 1500 blessés chaque année aux Etats-Unis. Elles sont aussi responsables de millions de dollars de dégâts. Impressionnants phénomènes, elles se manifestent par des tourbillons et des bourrasques qui montent en entonnoir vers le ciel. Les tornades peuvent frapper n’importe où, du nord de l’Inde aux plaines américaines en passant par la campagne française. En France, on recense environ 20 à 50 tornades par an.
Alors comment se forment ces phénomènes naturels extraordinaires ?
La plupart des tornades significatives sont associées à des cellules orageuses particulières qu'on appelle les super cellules. Aux Etats-Unis, les grandes plaines du centre constituent un endroit particulièrement propice à la formation de ces orages. C’est la seule région de la planète où ce phénomène survient autant. Ennemies redoutables, les tornades sont aussi soudaines et brèves qu’elles sont destructrices et sournoises.
Alors quels sont les moyens mis en place pour prévenir la population de ces dangereux phénomènes ? Aux Etats Unis, les centre de recherche s’associent désormais aux chasseurs de tornades. Ces aventuriers modernes traquent, parfois au péril de leur vie, la formation des tornades afin d’alerter le public. Parallèlement, les scientifiques développent chaque jour de nouvelles technologies afin d’améliorer les systèmes d’alerte. L’objectif : mieux comprendre les tornades pour mieux s’en protéger dans le futur. Mais ces programmes novateurs permettront-ils aux scientifiques d’endiguer ce violent phénomène météorologique si complexe ?

Laissez-vous entraîner dans un univers de glace et d’eau froide à la découverte d'un mammifère marin méconnu et pourtant emblématique des milieux nordiques. Les belugas sont des animaux fascinants et mystérieux des mondes arctiques et subarctiques. Depuis quelques années, les scientifiques s'inquiètent du déclin de certaines populations. En 2016, malgré les mesures de protection, la population du Saint-Laurent, au Canada, a été classée en voie de disparition. Sans que l'on en connaisse les raisons. Que se passe-t-il donc dans le Saint-Laurent ? Est-ce le signe annonciateur de la disparition des belugas ?

Dans l’imaginaire collectif, le lynx symbolise la vie sauvage. S’il intrigue, fascine et émerveille de nombreux passionnés, il a aussi ses détracteurs et doit faire face aux multiples dangers que sa proximité avec les habitats humains lui fait courir. À l’heure où le retour des grands prédateurs fait toujours débat, quel bilan peut-on dresser un demi-siècle après le retour du « Grand Chat » dans nos forêts ?
En plongeant le spectateur au cœur de la forêt, ce film met en avant toutes les interactions entre l’animal et l’homme. Des scientifiques, biologistes, vétérinaires, ingénieurs forestiers, responsables de centres de recherches, de fondations et d’instances publiques environnementales s’expriment sur leurs expériences personnelles et les faits scientifiques compilés depuis le début des études menées sur la réintroduction du lynx boréal.