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Facétieux, ultra urbain et complètement néophyte, Gérald Ariano est pourtant passionné par les animaux. Bisons, tigres, lémuriens n'ont qu'à bien se tenir lorsque Gérald entreprend de les nourrir, de les apprivoiser ou tout simplement, de les comprendre ! De parcs animaliers en refuges et haras, nous suivons Gérald dans un univers méconnu, peuplé de véritables passionnés qui consacrent leur vie aux animaux.

En avril 1995, une équipe de snowboarders professionnels se rend sur l’île d’Ammassalik, au sud-est du Groenland, pour y tourner un film de glisse entre montagnes, banquise, fjords et icebergs. Parmi eux, Mathieu Crepel, 10 ans.
Repéré pour son talent précoce, il vit une expérience brute, au contact d’une nature sauvage et d’une communauté Inuite avec laquelle il noue alors un lien particulier, par la simplicité des jeux auxquels il se livre avec les autres enfants du village. Ces instants, aussi spontanés que fugaces, constituent pour lui un moment fondateur de son existence.
Trente ans plus tard, après une vie de compétitions comme athlète, et de voyages comme aventurier, Mathieu retourne à Ammassalik, sur ses propres traces, à la recherche de ses souvenirs d’enfant qu’il confronte à sa conscience d’adulte. Tandis qu’il poursuit cette quête, il découvre peu à peu la réalité de la jeunesse inuite, en se liant d’amitié avec Knud, un jeune guide touristique, et sa fiancée Tuuta. Ils incarnent les tiraillements d’une jeune génération de Groenlandais.
Entre attachement aux traditions et attrait pour la modernité, ils cherchent leur place dans le monde. A travers leur histoire et celle de Mathieu, ce film explore la question de la rencontre et du passage de l’enfance à l’âge adulte.

En février 2020, Julie Monière part à la rencontre du mythique lac Baïkal. Au contact de la nature, dans sa plus spectaculaire expression, elle souhaite reconnecter ses sens et retrouver sa place dans le monde. À pied et en autonomie totale, elle débute alors une grande traversée sur la perle de Sibérie dans des conditions extrêmes de vent et de froid. Julie s’enfonce dans l'immensité blanche du lac Baïkal qui la met à l’épreuve. Peu à peu l’effort régulier de la marche lui procure un sentiment de sérénité. Elle est portée par une force naturelle qui la dépasse. La magie du lac fait son œuvre, le chant l’appelle, l’Esprit de la forêt la guide. Transportée par la beauté surnaturelle de ce qui l’entoure, elle reprend possession de tous ses sens : écouter, sentir, contempler. La pensée se libère et se met en mouvement. Sa quête personnelle suscite le questionnement. Et si le contact avec la nature permettait à l’Homme de reprendre sa place?

À l'ouest du Yukon, dans le Grand Nord canadien, le philosophe Philippe Simay se lance sur les traces de l'écrivain Jack London et des pionniers de la ruée vers l'or, ces héros qui ont bercé son imaginaire d'enfant et qui incarnent pour lui l'esprit d'aventure. Intéressé depuis toujours par le rapport de l'homme à son territoire, il veut éprouver physiquement l'impact de ces immenses étendues glacées et savoir comment ses habitants exploitent et protègent aujourd'hui leurs ressources. En remontant jusqu'au cercle polaire, Philippe fait l'expérience de cette nature rude et fragile, et révèle la complexité des relations que l'homme entretient avec elle.

Saint-Jacques de Compostelle était considérée au XIIe siècle comme la Jérusalem d'Europe. Tombée dans l'oubli, elle fut redécouverte en 1982 grâce au pape Jean Paul II, qui entreprit ce pèlerinage. Tiga se plonge dans l'univers si particulier du randonneur, empruntant le célèbre « camino frances », trajectoire la plus courue, de Saint-Jean Pied de Port jusqu'au Cap Finisterre.

Chaque année, plus de six millions de visiteurs venus du monde entier viennent profiter des incontournables châteaux de la Loire mais aussi de la verdure, des paysages et du calme. Le château de Villandry, dont la renommée n'est plus à faire, est réputé pour ses jardins considérés comme les plus beaux de France. Fleuris, potagers, sauvages ou japonais, ces écrins de verdure ont chacun leur spécificité et méritent le détour. Les bords de Loire, quant à eux, abritent d'autres trésors naturels disséminés au fil de l'eau. Envoûtante et attachante, la Loire ne laisse pas indifférente.

Le Bernina Express se fraye un chemin entre la Suisse et l'Italie en empruntant 196 ponts et 55 tunnels. Il traverse des vallées profondes, des gorges sauvages et la glace éternelle des Alpes grisonnes. Ce n'est qu'en 1890 que les ingénieurs ferroviaires ont ouvert le sud-est de la Suisse. L'itinéraire unique et audacieux à travers la vallée de l'Albula et le col de la Bernina a été anobli en 2008 par le titre de « Patrimoine mondial de l'Unesco ».
Les viaducs et les tunnels sont des témoins de pierre de l'esprit pionnier des ingénieurs ferroviaires et du courage des cheminots et des mineurs qui, malgré les dangers omniprésents, ont posé le ruban argenté scintillant à travers les montagnes et les ont traversées pour descendre dans le Val Poschiavo.
La menace que représente le réchauffement climatique pour la route est invisible à première vue, pourtant les changements sont importants, surtout en haute montagne.
Aujourd'hui encore, le conducteur de train doit être vigilant sur cet itinéraire, le climat et les montagnes réservant toujours des surprises. Des événements météorologiques extrêmes tels que de fortes chutes de neige, des inondations ou des tempêtes hivernales peuvent, dans certaines circonstances, faire glisser des montagnes entières et, dans le pire des cas, menacer la ligne de chemin de fer.
Le film accompagne le Bernina Express en hiver sur son trajet d'environ quatre heures entre Coire, en Suisse, et Tirano, en Italie. Des photos aériennes à couper le souffle racontent l'histoire d'un chef-d'œuvre architectural réalisé par des ingénieurs ferroviaires dans un paysage imprévisible.

Nicolas Hulot et son équipe se sont rendus en Afrique du Sud et au Botswana filmer et découvrir plusieurs espèces terrestres et marines menacées. Posant leurs caméras en Afrique australe, ils se sont intéressés aux flamants roses, qui viennent chaque année se reproduire dans la région du Magkadigkadi. Puis, en compagnie du biologiste Laurent Ballesta, Nicolas Hulot est parti à la rencontre des requins et des sardines, la migration en immenses bancs des unes faisant le bonheur des autres. De retour au Botswana, le journaliste-écologiste a pris le pouls de la migration des zèbres avant de finir son périple à Cape Town, territoire du grand requin blanc, qu'il a souhaité voir de près et sans cage de protection. Une rencontre fascinante et frissonnante, que bien des amateurs de nature tentent chaque année en compagnie de guides expérimentés.

Fascinée par la vie en eau douce, Anne-Cécile Monnier, hydrobiologiste et photographe subaquatique, nous emmène à la découverte des espèces emblématiques des rivières de France métropolitaine et d'outre-mer et à la rencontre des passionnés qui les étudient et tentent de les préserver.
Dans ce nouvel épisode, Anne-Cécile Monnier nous emmène en Guadeloupe. Les rivières de cet archipel sont peuplées d'étonnantes crevettes d'eau douce, les ouassous. L'une d'entre elles, surnommée "le Roi des sources" , va guider Anne-Cécile vers un véritable périple à travers l'archipel, à la rencontre de ceux qui veillent et préservent le patrimoine aquatique de Guadeloupe et ses espèces.

Dans l’imaginaire collectif, le lynx symbolise la vie sauvage. S’il intrigue, fascine et émerveille de nombreux passionnés, il a aussi ses détracteurs et doit faire face aux multiples dangers que sa proximité avec les habitats humains lui fait courir. À l’heure où le retour des grands prédateurs fait toujours débat, quel bilan peut-on dresser un demi-siècle après le retour du « Grand Chat » dans nos forêts ?
En plongeant le spectateur au cœur de la forêt, ce film met en avant toutes les interactions entre l’animal et l’homme. Des scientifiques, biologistes, vétérinaires, ingénieurs forestiers, responsables de centres de recherches, de fondations et d’instances publiques environnementales… s’expriment sur leurs expériences personnelles et les faits scientifiques compilés depuis le début des études menées sur la réintroduction du lynx boréal.

Dans une vallée secrète, sur les hauts plateaux tibétains, vit un animal mythique, rare, fascinant : la panthère des neiges. Frédéric et Olivier Larrey, deux frères photographes-naturalistes partent sur ses traces… Altitude, froid mordant, relief escarpé : les conditions extrêmes n’entament pas leur détermination à observer et photographier ce félin particulièrement craintif. Dans ce territoire sauvage où quelques bergers vivent en osmose avec la nature, les deux frères nous embarquent pour une véritable traque photographique exaltante sur le « toit du monde ».

Pour ce nouvel épisode des Trains pas comme les autres, direction l’Asie, et plus précisément l’Indonésie, le pays des îles.

Le voyage de Philippe débute à Padang, sur l’île de Sumatra. Il prend le train pour rejoindre la région du Minangkabau et ses fabuleuses rizières. Minangkabau qui signifie ‘Buffle victorieux’, est comme son nom l’indique, la région des buffles. Et Philippe va avoir la chance de participer à une fête qui célèbre cet animal, à travers d’impressionnantes courses de buffles !

Les vastes étendues de Tanzanie abritent l'une des plus importantes concentrations d'animaux sauvages au monde. Philippe Gougler emprunte la mythique ligne de train Central Railway, qui traverse les steppes tanzaniennes de l'océan Indien vers les rives du lac Tanganyika. Cette nappe d'eau est un lieu paisible, hors du temps. Les pêcheurs s'y succèdent de génération en génération. Pour finir sa découverte du lac et de sa région, le baroudeur traverse le Parc national de Gombe Stream, réputé pour sa population de chimpanzés. De retour à Dar Es Salaam, la capitale, il monte à bord d'un train qui l'emmène au coeur du Selous, l'une des plus belles réserves animalières au monde

Voyager en train est la garantie de prendre de plein fouet le choc culturel et spirituel propre à l’Inde. Et c’est une expérience dont Philippe Gougler ne voulait pas nous priver. A Delhi, il tombe sur un mausolée musulman en plein milieu d’une gare. Après un passage au Taj Mahal, il pousse les portes d’un temple Sikh. Il poursuit son voyage à Gwalior et monte à bord d’un incroyable train miniature qui sillonne la région. Enfin il prend un train de Bénarès, la ville la plus sacrée des hindous.

La carte postale brésilienne se résume très souvent à Rio de Janeiro. Partout s'y trouve la démesure associée au géant d'Amérique latine, sa jungle urbaine, ses collines verdoyantes, ses plages de sable fin, la pauvreté comme le grand luxe. Plus loin, à l'écart de cette frénésie, le Brésil se raconte autrement.

En 2017, le prix des World Travel Awards a classé le Portugal comme la meilleure destination du monde. Pays agréable et authentique, reconnu par de nombreux guides, écrivains de voyage, blogueurs et médias du monde entier, le Portugal invite à la découverte ! Tiga s'intéresse au nord du pays. La ville de Porto est le point de départ de son voyage. Puis, elle met le cap sur la côte Atlantique ainsi que sur l'intérieur des terres, notamment sur la vallée du Douro.

Les premiers mots ne laissent aucun doute sur l’aventure qui attend les marins : “L’un des plus sales coins de la planète”, entendez le passage de Drake, plus de 700 kilomètres de mer démontée entre les derniers rochers de l’Amérique du Sud et l’univers antarctique. Mais la fascination des terres polaires a toujours été la plus forte. Elle avait poussé Jean-Baptiste Charcot à les explorer en pionnier sur son célèbre Pourquoi Pas au début du XXème siècle. Et voici Jean-Yves Lepage, marin confirmé - déjà une dizaine de saisons en Antarctique ! - qui en “remet une pièce” avec un équipage aussi divers que passionné pour sensibiliser le public, et particulièrement les jeunes générations, aux nouveaux défis du pôle Sud. Car depuis Charcot, les terres australes ont le vent contraire…

Le parc national de Madidi, situé en Bolivie, abrite un territoire naturel riche et précieux : la plus grande biodiversité de la planète. Le directeur du parc Madidi, Marcos Uzquiano, est un garde forestier déterminé qui considère son travail de préservation comme une « vocation ». En particulier, Marcos est déterminé à traquer le trafic illicite de jaguars qui sévit en Bolivie et à mettre un terme à l'éradication d'une espèce entière. Tandis que Marcos tente d'infiltrer ce réseau clandestin, la journaliste hongkongaise Laurel Chor enquête sur la vente de dents de jaguar en Chine et au Myanmar, et fait le lien entre le commerce en Chine et l'influence des entreprises chinoises en Amérique du Sud.
Avec une approche rigoureuse et des enjeux dramatiques croissants, Trafic de jaguars : enquête sous haute tension plonge le public dans le circuit labyrinthique du commerce mondial du jaguar et nous invite à suivre Marcos et Laurel dans leur quête clandestine pour protéger les jaguars. Alors que Marcos s'enfonce dans le réseau des braconniers et des chasseurs en Bolivie, Laurel fait des révélations sur le passé de sa famille et sur l'omniprésence du commerce d'espèces sauvages en Chine. L'exploration percutante d'Unger sur ce problème de plus en plus grave est un film captivant et une réflexion sur la responsabilité sociale et la protection de l'environnement.

L'île de l'Ascension, dans l’hémisphère austral, est à 1 000 milles du continent le plus proche. Pendant des décennies, d'énormes bancs de thons géants ont attiré des milliers de requins sur l'île. Ces dernières années, des centaines de pêcheurs sportifs ont afflué vers l'Ile d’Ascension, désireux d'attraper ne serait-ce qu’un thon, poisson qui peut valoir des milliers de dollars. Ce film révèle ce qui se passe lorsque l’interférence humaine déséquilibre la nature. Les requins ont adapté leur pêche, ce qui a entrainé des conséquences dramatiques.

Depuis plus d'un demi-siècle, les populations de céphalopodes (seiches, calmars, pieuvres) prolifèrent dans l'ensemble du monde marin. Les activités humaines ne seraient pas l'unique facteur responsable de ce phénomène. Des abîmes jusqu’aux tropiques, ces animaux étranges s'adaptent très efficacement aux changements de leur environnement, leur permettant de surmonter les bouleversements qui ont contribué à la disparition d'autres espèces.

Cet archipel aux 7000 îles dans le Pacifique est une véritable terre de contrastes, des mers calmes et colorées en passant par les nombreux récifs de coraux, mais aussi les volcans en éruption, du primate le plus petit, à l'un des aigles les plus grands du monde. Le premier épisode nous présente la 15ème plus grande île du monde mais la plus grande des Philippines. Une terre variée : de l'étalement urbain de la capitale Manille aux immenses forêts cachées, jusqu'aux récifs les plus riches en espèces et une douzaine de volcans actifs qui dominent les horizons. Nigel rencontre les créatures extraordinaires qui vivent dans ces paysages.

Au début du confinement, la réalisatrice Marie France Barrier plantait des arbres avec des enfants. Six mois plus tard, une association était née avec pour objectif de promouvoir la transition agro-écologique, la protection de la biodiversité et le respect de l’environnement par la sensibilisation des enfants aux bienfaits des arbres.
À travers la parole de plusieurs personnalités du monde de l’entreprise, des sciences, ou de la culture, le film de Marie France Barrier propose un récit de nos transformations personnelles et intimes engendrées par la Covid. Il porte le regard singulier de personnalités humanistes, atypiques et libres dans leurs réflexions, toutes engagées au service d’une vie meilleure et plus respectueuse du vivant. Un film au ton différent qui assume son inspiration décalée et parfois onirique.